dimanche 13 décembre 2009

Une bouffée d'air guitar avec le blind test de Moche Pitt, et un peu plus

J'ai découvert l'air guitar en 2007 avec le blind test de Moche Pitt pour Libération.



Moche Pitt fut le champion de France d'air guitar 2007 et le vice-champion du Monde 2007. Voici sa prestation au championnat du Monde.



La première place est revenue à un japonais, et je ne peux m'empêcher de penser que le Japon est un pays décidément à part en voyant la superbe prestation de Dainoji.


vendredi 11 décembre 2009

Des ressources vertes non exploitées ou mal exploitées

Dans les médias, en matière d'énergie renouvelable, il est essentiellement question des éoliennes et de panneaux solaires. L'attention captée par les éoliennes cachent l'intérêt non négligeable des hydroliennes, et de nombreuses opportunités ne sont pas mis en avant pour les panneaux solaires.

L'intérêt des hydroliennes

Je crois en l'intérêt des hydroliennes et leur enfouissement, non pas en mer, comme les (rares) projets actuels le mettent en avant, mais plutôt pour les enfouir dans les fleuves, en complément des barrages. J'y vois personnellement de nombreux avantages :
(a) elles peuvent être plus performantes que les moulins d'antan,
(b) elles posent moins de problèmes écologiques que les barrages,
(c) enfouies en eau douce, elles auront moins de problème de corrosion que dans la mer (salée),
(d) en eau douce, elles seront plus faciles à maintenir car plus près des berges,
(e) de nombreuses villes sont près d'un fleuve, et donc, bien positionnées, elles devraient être proches des sources de consommation (offrant moins de problèmes de transport d'électricité)
(f) elles ont l'avantage de ne pas encombrer forcément toute la largeur d'un fleuve et donc, de laisser passer les poissons et les trafics fluviaux,
(g) ...

Le point (e), important, et fort peu exploité, renvoie à plusieurs villes candidates, comme Arles, Avignon, Bordeaux, Lyon, Nantes, Paris, Rouen, Strasbourg, Valence...

Cela en fait des villes !

De fait, ces hydroliennes en "milieu urbain" me semblent plus intéressantes que les hydroliennes en mer, et encore plus intéressantes que les éoliennes qui posent de nombreux problèmes, par ex, de choix d'implantation, ou de nuisance sonore.

Et au delà des hydroliennes (immergées), je m'étonne que l'on ait passé totalement à l'as les moulins hydrauliques qui alliaient force motrice et beauté (bien plus que les éoliennes).


De l'utilisation des panneaux solaires

Installer des panneaux à la campagne pose des problèmes de transport de l'électricité, alors qu'il y a déjà de très nombreuses opportunités pour installer des panneaux solaires en ville !

On pourrait mettre des panneaux :
- sur chaque mairie
- sur le toit des gares SNCF,
- sur le toit des centres commerciaux
- sur le toit des bureaux et/ou des usines,
- couvrir des parkings avec des panneaux.
- etc.

De fait, il existe pleins de surfaces à couvrir déjà disponibles, pour une consommation sur place ou presque.

La SNCF, par exemple, pourrait être intéressée par la technologie solaire en faisant d'une pierre, deux coups, en améliorant la couverture de certaines gares d'une part, et en en profitant pour poser des panneaux solaires.

Hum, hum

La France est dans une position privilégiée pour mettre en oeuvre certaines technologies vertes, notamment par ses nombreux fleuves, il serait bien dommage de ne pas profiter de ce qui est à notre disponibilité.

jeudi 10 décembre 2009

La déclaration d'amour de Jean Rochefort envers le rugby

Texte de Jean Rochefort dans Rugby Attitude, à l'occasion de la coupe du Monde 2008 :
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La Coupe du monde de rugby ! Moi qui connais à l'euro près le budget de Bourgoin-Jallieu et celui de Toulouse ! Moi qui tremble à l'idée que De Villiers remonte sur un vélo avant l'échéance ou que Dominici oublie son écharpe, les soirées de septembre pouvant être fraîches! Moi dont la gorge se serre en pensant à Yachvili, Papé et consorts quand j'entends la Marseillaise !
Je ne puis vous décrire mon impatience.
Sachez ici que j'ai enfin compris au cours de la Coupe du monde australienne que le rugby n'était pas qu'un sport, mais aussi un monde, un combat, un esprit dont les Marx Brothers auraient établi les règles. Et là, ma vie a changé.
Comment, en effet, lancer un ballon en arrière pour aller en avant, un ballon d'une forme absurde, qui devient épileptique quand il touche le sol en arrière étant lancé à la main, ou en avant étant lancé au pied, il faut le comprendre !
N'oublions pas la mêlée qui transforme 1700 kilogrammes de bonshommes en tourteau alcoolique à l'introduction du ballon afin de ''détruire l'autre'' dans un esprit chaleureux et convivial.
On ne peut résister à la beauté de ces règles absurdes pratiquées par des dieux venus d'ailleurs, et la vraie vie au sortir d'un grand match soudain semble fade et sans charme, dangereuse aussi.
N'ai-je pas un jour mimé une frappe au pied afin de pouvoir traverser au feu vert sur les Grands Boulevards ?
Et enfin, chers aliénés du rugby, un souhait pour que mon bonheur soit complet : un silence irlandais dans nos stades pendant les transformations d'où qu'elles viennent, ca serait bien, ca serait joli.

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