lundi 29 novembre 2010

Quand l'endettement américain révèle une surprise de taille

La page Wikipédia sur l'Économie des États-Unis indique dans sa section "Endettement" :
""
La dette publique de ce pays [les USA] en 2009 est de plus de 12 000 milliards de dollars. Elle est supportée par des créanciers principalement japonais, chinois, européens et arabes. Paradoxalement, cette position de débiteur ne se révèle à ce jour pas encore négative. Les 7 000 milliards de dollars de placements américains dans le monde reçoivent plus de dividendes de leurs investissements à l’étranger que le pays ne paie d’intérêts sur leurs dettes. En effet, les avoirs américains à l’extérieur sont essentiellement composés d’actions, alors que les créances étrangères correspondent à des titres obligatoires sur le Trésor américain. La différence de rendement entre des actions et des obligations explique que les États-Unis restent, en dépit de leurs déficits, des investisseurs bénéficiaires.
""

En d'autres termes, d'un coté, les USA sont bel et bien endettés, mais de l'autre, leurs investissements à l'étranger leur rapportent plus que l'intérêt qu'ils doivent payer pour leur dette ; ainsi, ils sont globalement bénéficiaires. Si ces faits sont avérés, se focaliser sur le montant de la dette des USA, pousser des cris d'orfraie et jouer les cassandres face au niveau apparemment élevé de l'endettement actuel des USA, c'est se tromper lourdement sur la puissance économique réelle des USA...

Je subodore que ces investissements américains à l'étranger sont des investissements privés, tandis que la dette dont il est fait mention ici est la dette publique. Pour autant, comme les dividendes de ces investissements privés retournent essentiellement aux USA, ils bénéficient à l'activité économique de ce pays. En d'autres termes, la dette publique américaine ne peut pas être vue comme une perte sèche dont les USA seraient sous la menace de devoir nécessairement l'éponger sans avoir sous la main de quoi le faire !

dimanche 28 novembre 2010

Quand l'histoire bagaye

Si l'on en croit une citation, "L'histoire ne se répète pas, elle bégaie". Il semble ainsi que les dates nous fassent des clins d'oeil, en faisant pencher la balance tantôt d'un coté, tantôt de l'autre. Voici les exemples que j'ai trouvé :
  • 9 novembre 1914 : abdication de Guillaume 2 en Allemagne, 9 novembre 1989 : chute du mur de Berlin au soir
  • mai 1940 : chute de la France, mai 1958 : retour au pouvoir de de Gaulle, mai 1968 : chute de de Gaulle (oh, le mois de mai, si redouté ?)
  • 11 septembre 1973 : renversement, par un coup d'État militaire (soutenu par les USA), du gouvernement du président démocratiquement élu du Chili , 11 septembre 2001 : attaque des Etats-Unis par des membres du réseau djihadiste islamiste Al-Qaida.
Etonnant.