lundi 11 janvier 2010

James Cameron (Avatar) a-t-il été inspiré par le scénario de l'album 'La Schtroumpfette' ?

Le film Avatar est au centre de plusieurs accusations de plagiat. Pour ma part, je me demande si le scénariste-réalisateur n'aurait pas été inspiré par l'album 'La Schtroumpfette' de Peyo.


Evidemment, James Cameron n'a pas repris le scénario de cet album tel quel ! Mais tout se passe comme s'il l'avait repris à son compte en le passant au filtre du politiquement correct. Voyons comment il aurait pu le faire.

* Il est clair que cet album de bd, ainsi que Avatar, donnent tout deux une grande importance au personnage féminin, ce qui n'est pas toujours le cas pour un film américain.

* L'album de bd fait presque de la Schtroumpfette une décérébrée et les propos de Gargamel, lors de la création de ce personnage, laisse clairement apercevoir la misogynie de l'auteur.


Dans Avatar, la situation est inversée et c'est le personne féminin qui initie le personnage masculin qui est, pour le coup, plutôt gauche. Tout se passe effectivement comme si Cameron avait passé la bd au filtre du politiquement correct.

* Les Schtroumpfs sont des personnages de très petite taille. Et le politiquement correct propose le vocable "personne verticalement défavorisée" pour éviter de dire le mot "nain". Fort de pouvoir créer son propre univers, Cameron semble être allé plus loin dans le révisionnisme, et a fait des Na'vis des géants de 3 mètres !

* Gargamel, l'ennemi des Schtroumpfs, cherche à capturer les petits lutins bleus, afin de pouvoir fabriquer la pierre philosophale. Il est tout d'abord à noter que cette pierre est une substance imaginaire dotée de pouvoirs considérables et l'unobtanium, le minerai de Pandora, est présenté comme tel, comme la clé pour résoudre la crise énergétique sur Terre; de fait, ce nom 'unobtanium' est un nom "codé" qui apparait souvent dans les récits de science-fiction pour décrire "tout matériau hypothétique ayant des propriétés impossibles pour tout matériau réel". La bd et le film se rejoignent bien.

Dans l'univers des Schtroumpfs, ces personnages entrent eux-même dans la composition de la recette pour créer une pierre philosophale. Cameron n'aurait pas pu transposer cette relation telle que, sur Pandora : il aurait été accusé de cannibalisme, s'il avait voulu passer les Na'vis à la marmite ! Pour autant, à la recette près de la pierre philosophale/unobtanium, Quaritch , le méchant de Avatar, en veut bien au village des Na'vis, comme Gargamel en veut au village des Schtroumpfs. A nouveau, la bd et le film se rejoignent bien.

Conclusion: les points de correspondance entre 'La Schtroumpfette' et Avatar ne manquent pas; comme entre Avatar et d'autres oeuvres artistiques, ainsi que l'ont mentionné les accusations de plagiat. La bd 'La Schtroumpfette' peut avoir été une des sources d'inspiration de Cameron et pas forcément, la moins crédible d'entre elles; en effet, si le plagiat n'a pas été délibéré, à peu près toutes les sources d'inspiration ont pu nourrir, à égalité, l'inconscient de Cameron.

1 commentaire:

  1. menteur james cameron est un genis et donc pas un plagiat.et tout sa na rien na voir avec la Schtroumpfette

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